L’expression « low-tech » existe depuis les années 2000. Les « basses technologie » qu’elle désigne existent depuis les premiers outils fabriqués il y a 2,5 millions d’années. En 2014, Philippe Bihouix, ingénieur de formation, popularise le concept. L’idée qui sous-tend la « low-tech » est triviale : face à l’épuisement des ressources minérales et énergétiques, notre civilisation doit fabriquer des objets plus robustes, réparables, constitués de matériaux simples, faciles à démanteler et recyclable.
La « low-tech » nous invite à nous poser trois questions :
- Pourquoi produit-on ?
- Que produit-on ?
- Comment produit-on ?
En France le secteur du BTP (Bâtiment et Travaux Publics) est la troisième source d’émissions de gaz à effet de serre. Ces émissions ont deux origines : la consommation des bâtiments et leur fabrication. Le ciment, le béton armé et l’aluminium sont autant de matériaux émetteurs de carbone, polluant et difficilement recyclable. Alors peut-on construire différemment dans le monde de demain ?
« Construire low-tech dans le monde d’après ? », un podcast de Rémi Bayol :
Une expérience de la maison « low-tech »
Pionnier de ces savoirs-faire en France, le low-tech lab a construit une petite maison autosuffisante pour experimenter un usage quotidien de ces techniques. L’idée était d’évaluer l’impact environnemental, l’intérêt financier en comparaison à d’autres solutions conventionnelles et l’ergonomie des systèmes, notamment l’utilité et le confort. Les ingénieurs du low-tech lab ont relaté leurs expériences dans une web-série disponible sur Youtube :
Écouter la chronique de Rémi Bayol sur le sujet :